Ça sert à quoi un Congrès FEEBF?
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Nous sommes nombreux à avoir déjà fait l’expérience d’Assemblées générales houleuses, tendues. Les AG de nos Églises peuvent l’être… et elles ne donnent alors pas franchement une belle image. C’est qu’elles sont parfois conçues comme des défouloirs, des occasions annuelles de dire sa frustration ou sa colère, ou encore de peser de tout son poids pour freiner des avancées. Pourtant, telle n’est pas – absolument pas – la vocation de ces rencontres. Non, fondamentalement, elles sont des temps d’écoute et de discernement de ce que veut le Seigneur pour son Église. Des temps où le Seigneur parle à travers les prises de paroles des frères et des sœurs qui recherchent sa voie. Des temps de respect et d’amour mutuels, donc, où, conscients que l’Esprit habite en chacun, nous faisons communion autour du Seigneur présent au milieu de nous.
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Au niveau fédératif, c’est aussi ce que nous aspirons à vivre lors de nos Congrès, et cette année ne fera pas exception. D’autant que nous allons faire un effort particulier en cette année anniversaire. En effet, ce congrès sera pour nos Églises l’occasion non pas seulement de faire le point sur le passé (nos racines), mais aussi et surtout de porter un regard soutenu vers l’avenir quant à des domaines aussi variés et essentiels que la jeunesse, le développement des Églises et les vocations/formations pastorales. En bons congrégationalistes que nous sommes, lors de ce congrès, nous allons converser sur ces différents sujet, tous ensemble à l’écoute du Seigneur qui parle à son Église. Merci aux différents responsables et organisateurs de ces temps d’échange à venir. C’est avec zèle et enthousiasme que nous voulons les vivre tous ensemble.
Je me réjouis de pouvoir vivre ce temps forts de notre congrès annuel. Oui, nous fêterons nos 100 ans (une belle soirée anniversaire nous attend le jeudi 25/05!), mais nous les fêterons pour entrer de façon résolue et confiante dans le deuxième centenaire de notre existence. Que le Seigneur continue de conduire les pas de notre Fédération. Qu’il la fortifie et lui donne de savoir être à l’écoute. Le bon berger sait les verts pâturages qu’il veut nous faire expérimenter.
À très bientôt, donc!
Nicolas Farelly