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De l’avis de tous, nous avons vécu un formidable congrès en mai dernier. Un congrès festif et joyeux. Un congrès intense sur les plans émotionnel et spirituel. Tout d’abord, la joie des retrouvailles, car nous étions en présentiel pour la première fois depuis 3 ans. Quelle grâce que de pouvoir se saluer, s’embrasser et prendre des nouvelles « en vrai » ! Quel bonheur de pouvoir partager un repas ensemble. Et puis, la joie de fêter la fidélité de Dieu en cette année anniversaire de notre Fédération : 100 ans !
À cette occasion, nous avons évidemment posé un regard sur notre passé, sur les bénédictions si nombreuses de Dieu pour la FEEBF. Mais surtout, nous avons regardé résolument vers l’avenir, en commençant un travail de discernement de la vision du Seigneur pour notre Fédération.
Ce début de discernement fédératif, nous l’avons voulu profondément congrégationaliste, dans le sens où c’est ensemble, délégués représentants nos Églises, membres du Conseil national, des départements, comités ou commissions de la FEEBF, permanents, que nous avons tendu l’oreille pour entendre Dieu. Et ce, dans trois domaines:
  • la vocation et la formation,
  • la jeunesse,
  • ainsi que le développement de la Fédération.
Ces temps furent riches d’échanges, d’idées, de paroles de sagesses, de rêves aussi. Parfois en grand groupe (un défi relevé avec brio par nos animateurs), parfois en petits groupes, nous avons tous pu apporter notre pierre à cet élan commun, tentant de répondre aux questions suivantes :
Seigneur, que veux-tu pour nous ? Où veux-tu que nous mettions nos forces, nos priorités ? Qu’attends-tu de nous ?
Très bien. Mais quelles suites donner à ce grand moment de communion et de prière ? Quels résultats ? Bien sûr, nous voulons continuer de discerner. Ce que nous avons vécu en Congrès était un excellent début, mais certainement pas l’aboutissement de la démarche, loin s’en faut. Le Conseil national de la Fédération s’est déjà saisi de l’ensemble des retours des petits groupes pour en faire un début de synthèse. Il ressort déjà quelques axes intéressants. Par exemple, le besoin et l’envie de mutualisation est souvent revenu, pour dire que nous pouvons faire à plusieurs bien mieux que tout seul. Il a aussi été évoqué la nécessité de mieux définir le rôle pastoral et de valoriser d’autres ministères. De travailler sur le rôle des régions dans notre organigramme, etc.
Lors de sa retraite spirituelle de septembre, le Conseil national continuera ce travail et pourra ainsi faire quelques propositions lors de la Pastorale nationale organisée fin octobre (une Pastorale organisée elle aussi autour des trois thèmes vocation-jeunesse-développement). Ce temps permettra ainsi d’affiner encore notre discernement jusqu’au prochain congrès, sans manquer de faire intervenir dans le processus l’échelon régional, ainsi que les divers départements et commissions.
C’est sans aucun doute un travail de longue haleine que nous avons entrepris, que nous voulons vivre avec beaucoup de transversalité.
Merci donc de continuer de prier pour notre discernement commun. Continuons, avec enthousiasme et reconnaissance, de nous attendre au Seigneur.

Nicolas Farelly