Edito

En cette période d’après Pâques, nous pouvons réfléchir au fait que l’Église chrétienne a commencé à la suite d’une mort qui aurait dû détruire l’Église dans son enfance. Mais non… A la suite de la mort de Jésus, les disciples – peureux et désordonnés – ont été transformés en un corps d’hommes et de femmes – fort et unifié – qui a proclamé son message sans peur.

Ces disciples se disaient être témoins de la résurrection de Jésus d’entre les morts, comme beaucoup d’autres encore qui prétendaient avoir vu Jésus ressuscité. L’apôtre Paul a écrit aux Chrétiens de Corinthe environs vingt-cinq ans après la mort de Jésus. Dans sa lettre, Paul a donné toute une liste d’hommes et de femmes qui prétendaient avoir vu Jésus, pleinement en vie, après sa mort sur la croix (1 Corinthiens 15 v.3-7). Parmi eux, se trouvaient Pierre, Jacques, et même une foule de cinq cents personnes.

Trois mille individus se sont joints à l’Église en une seule journée, le jour de la Pentecôte, après avoir entendu prêcher Pierre ; puis, cinq mille de plus s’y sont ajoutés ; ensuite, un grand nombre de prêtres juifs ont commencé à suivre Jésus ; des groupes de non-Juifs, également, dont on entend parler dans les Actes… et ainsi de suite. Le message de la résurrection s’est répandu comme une traînée de poudre dans le monde ancien.

Le monde continue à être confronté aux témoins de la résurrection. Ce ne sont pas des personnes qui ont vu Jésus ressuscité avec leurs propres yeux, comme les premiers disciples. Il s’agit plutôt de millions d’hommes et de femmes de toutes origines qui, à travers les siècles, ont mis leur confiance en Jésus comme Seigneur vivant. Ce sont des témoins, comme vous et moi, qui croient toujours et qui font de Jésus le Maître de leurs vies.

Que Dieu nous accorde la grâce, encore en 2023, de rendre compte de l’espérance qui est en nous (1 Pierre 3 v.15).

Philippe Halliday.