Pendant cette période où nos églises (bâtiments) ne peuvent plus rassembler, nous nous intéressons au vécu de nos communautés locales et aux choix qui y sont fait pour continuer à être Église.
Rencontre avec Thierry AUGUSTE – pasteur Église de Colombes
Pouvez-vous nous dire ce que vous mettez en place localement pour maintenir la communion fraternelle et continuer à être Église dans ce contexte de confinement ?
En premier lieu, je tâche de téléphoner à tous les membres de notre assemblée. Autant aux personnes seules qu’aux familles. Le temps de confinement peut être aussi difficile pour une personne seule que pour une famille de 4-5-6 ou 7 dans un appartement. Les premiers jours peuvent sembler être des vacances ; les semaines suivantes seront peut-être moins vu comme cela… Chaque membre du Conseil a été mobilisé pour téléphoner à un certain nombre de frères et soeurs.
Nous avons mis en place un temps commun par internet (ZOOM, SKYPE, etc…) le dimanche matin. Ce temps est apprécié car les frères et soeurs “se voient”. Il semble que la communion fraternelle habituelle créé un manque. Chaque temps de culte dominical sera différent dans son contenu et dans sa forme.
Puis, nous communiquons par mail différentes informations, sites chrétiens de louanges, d’édifications et notre propre site de prédications.
Et enfin, nous avons ouvert une chaîne Youtube et allons y intégrer différents messages au fur et à mesure.
Qu’est ce qui a influencé ces choix ?
Les mesures sanitaires mises en place par le gouvernement et à la demande notre fédération, nous n’avons plus de culte ni aucune réunion physique depuis le vendredi 13 mars au soir. Il convient donc de mettre en place toute une série de nouvelles mesures pour que la communion fraternelle se poursuive sous différentes formes.
Nous devons apprendre à vivre dans des conditions historiques notre vie d’église !
Quelles sont les priorités pastorales auxquelles vous êtes confrontés ?
A vrai dire, les priorités pastorales sont “techniques” : comment enregistrer un message, la lumière, équilibrer le son et peut-être de se faire un “studio d’enregistrement” !!! Mais au-delà de ça est de rappeler que nous sommes Un en Jésus-Christ et que même si la communion dominicale et nos différentes activités hebdomadaires ne se vivent plus comme habituellement, nous devons tout faire pour conserver et nourrir la fraternité.
Enfin, il faut encourager (beaucoup) ; garder le lien et rappeler combien Dieu demeure le même !
Un dernier mot à laisser à nos lecteurs dans cette période si particulière ?
L’Eternel est notre Seigneur, Il est notre espérance et notre Bon Berger. Lui, Il ne change jamais.
Ps 136 : “Sa miséricorde dure à toujours”.