Pouvez-vous nous dire ce que vous avez mis en place localement pour maintenir la communion fraternelle et continuer à être Église dans ce contexte de confinement ?

Après avoir passé des coups de fils pour être rassuré que les personnes âgées, malades et vulnérables étaient en sécurité, j’ai commencé à apprendre comment utiliser des nouvelles technologies. Je poste deux messages par semaine sur Face Book et chaque jour il y a un verset avec image pour se rappeler du thème de la semaine. Je suis aidé par le responsable du groupe de jeunes qui anime aussi des partages et vidéo-conférences pour son groupe. Ensuite, les dimanches j’envoie un canevas de culte à chaque membre et ami de l’église pour qu’ils partagent des liens vidéo, des nouvelles de prières, des photos de nouveaux nés, le RIB de l’Eglise pour l’offrande, ainsi que des moments de louange, méditation et animation pour les enfants. Pour la semaine de Pâques nous allons aussi vivre un temps de fraction de pain le jeudi saint par vidéo-conférence.

Qu’est ce qui a influencé ces choix ?

Nous nous appuyons sur le rythme de l’Eglise : le culte du dimanche, l’étude biblique en semaine et le groupe de jeunes pour l’essentiel en laissant les groupes WhatsApp et groupe de maisons s’organiser entre eux.

Quelles sont les priorités pastorales auxquelles vous êtes confrontés ?

Garder les liens avec les personnes vulnérables et seules à la maison ainsi qu’en soutenant les membres qui travaillent à l’hôpital et ceux et celles qui travaillent dans les magasins et lieux publics.

Un dernier mot à laisser à nos lecteurs dans cette période si particulière ?

Pendant ce temps particulier, il faut accepter le don du temps. Souvent nous sommes dépassés par les événements, mais ce dépassement nous donne le temps de faire silence en nous même, d’organiser nos priorités et d’être attentif les uns aux autres.

« Arrêtez et reconnaissez que je suis Dieu » (Psaume 46 :11) c’est le mot d’ordre !